J’ai une grosse moto,
avec un tout petit moteur...
Nan.., j’ai une moto,
elle est belle,
belle parce que c’est la mienne,
sma moto !
Je la conduis, y a des virages, des lignes droites ;
je pleure en pilotant, c’est la nuit, y a du brouillard ;
je freine pas, je fonce,, je pionce.
9h, je suis levé depuis 1h30,40...
3 cafés pour prendre le scoot du boulot de ma copine, je dévale les boulevards,
tout droit et je passe Bercy, l’A4 en ligne de mire à 49.9 cm3 !
Clignotant, je prends à droite une route bitume qui suit la Seine.
Je raccourcis, je roue où seuls les vélos et les rollers,
où seuls des rollers et des vélos,
où seuls quelques vélos et un ou deux rollers sont passés !
J’ai vu les rollers,
j’ai vu les vélos,
je veux pas en faire toute une maladie,
mais c’est vrai,
il y avait des vélos et des rollers,
j’ai, moi-même, fait du vélo,
j’étais avec eux et,
quoiqu’il en soit,
aujourd’hui ils ne sont pas là.
Y a que moi en scooter.
Je passe sous les ponds, à côté de la Seine,
au bord de l’eau, c’est beau.
Je m’éloigne au fil du fleuve,
l’été indien tout partout autour de moi.
Des pies jaillissent devant ma route,
le vent glacé fait pleurer mes yeux,
je file, je ris, je rentre.
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