Je pleure encore en faisant de la moto : le vent, le froid, l’humidité, tout me fait pleurer, trop sensible du canal lacrymale. La pleure n’est plus respectée aujourd’hui, tout le monde y va de sa goutte sur son sort, celui de ses voisins, des petits orphelins, ... Y a rien à y dire ou à y faire, le monde se plaint, il blémit puis il geint. Madame le monde n’a pas de couilles ou peu d’expérience... ? C’est une question d’ailleurs :
Le monde manque t-il d’expérience ?
Faut-il répondre à cette interrogation :
- non.
- on s’en fout bien des pleureuses.
- on a pas le temps de tamponner cette humidité.
On a répondu.
Faut-il que j’ai quelque chose à dire pour fermer ma gueule ?
Je voulais faire de la poésie, je voulais reprendre mon blog pour y coller des vers. De la prose prophylactique. Du verbe à la vertbaudet. Mais j’ai honte...
La honte comme profil de vie
La honte c’est bon : elle me cache, elle m’entoure, elle me berce. Le sujet est inépuisable, je préfère alors le taire.
Se taire, c’est mieux que voter ?
Ce sujet, pourtant tant éloigné de la poésie...
Je suis allé mangé, ce qui clot ces phrases automatiques.
Commentaires