- Début de l’article
Je venais de raccompagner mon dépressif de copain en scôtère (une trottinette électrique e-scoter II) et j’essuie tombi.
Aude m’a rafistolé.
Maintenant, tu peux sortir, nom de diou !
- Fin de l’artocle
- Après la sortie de tout le monde : la vitesse du choc !
J’allais à 5 km/h quand l’accident se promu !
5 km/h !!!
5 km/h, mais je ne peux rouler que 30 minutes avec le plein de la batterie du scôtère...
Donc je ne peux rouler que 2,5 km... Je fais du 2,5 km par une 1/2 heure quoi...
Dès les 1ers 500m, la trottinette ralentie, si bien qu’au moment du drame, je devais scintiller à 3,7 km/h, ou 1,85 km par 1/2 heure en réalité...
- Description succincte de l’évènement
Mon ami suicidaire (et pas imaginaire) disparaissait dans les entrailles du RER A, direction Mickey, je roulais 50 m à fond, je passais sur une grille d’égout, la roue avant se bloque, je fais un salto par dessus le guidon et retombe sur les mains, le genou droit surtout.
Très digne, je me releva, m’applaudissi pour faire bonne figure devant un badal qui passoit : « Ha ha ! Bravo ! Même pas mort ! » s’exclame je, l’air des contrats.
Le gars ne m’avait pas vu, et je disparaissais seul dans la ville.
Les larmes me coulaient du visage, s’évaporaient dans l’odeur des échappements, j’avais mal et je souffrais. La cité grise m’engouffrait en son sein, mère acariâtre et infanticide.
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